Il s’agit d’un massage* habillé où je viens poser successivement des bols chantants sur vous et autour de vous et les fait entrer en vibration en les frappant délicatement à l’aide d’une mailloche.
Cela crée une bulle très douce de sons et de vibrations qui vous plonge dans un état méditatif proche de la somnolence voire une relaxation profonde.
Il est fréquent que l’on s’endorme lors d’un massage et cela ne bloque en rien l'action bénéfique des vibrations.
Les vibrations pénètrent en profondeur dans le corps (composé principalement d'eau) jusqu'à atteindre les organes et permettent une ré-harmonisation globale du corps.
*En réalité, se sont les vibrations qui viennent masser le corps et les organes. Les mains du praticien servent uniquement à manipuler les bols. L'effet ressenti par les clients est tel que le terme de massage a été retenu pour cette activité, tout simplement ;)
Le massage sonore ne remplace pas les traitements médicaux et psychothérapeutiques.
Il peut cependant constituer un accompagnement de qualité aux soins médicaux.
La douceur et/est la méthode Peter Hess® :
« Il y a une admirable énergie dans l’obstination de la douceur » Platon
Brigitte Snoeck, formatrice à l'académie francophone Peter Hess®, oct. 2024 :
"Ce week-end, lors de la formation sous le thème "des traumas et de la relaxation sonore", je l’ai ressentie, j’ai vu la force de la transformation. Faire résonner le bol chantant avec grande délicatesse et en se prenant du temps et de l’espace.
Et ce principe "Moins, c’est plus". Et là, moins, moins et encore moins, c’est plus !
L’accompagnement coexiste avec la douceur de façon harmonieuse et dévoile une relation dans laquelle œuvre la délicatesse. La douceur influence la relation sans rien saisir, sans rien vouloir. La douceur donne volontiers asile à la vulnérabilité et à la fragilité tout en les préservant. Elle contient sans contraindre, elle accueille sans juger. À son contact, l’intentionnalité recule…
Révolue, décalée, la douceur est tenue à l’écart, parfois rejetée, souvent suspectée de fragilité. De toute évidence, la douceur inquiète parfois. Et si faire preuve de douceur était un acte d’humanité ?
La douceur incline à veiller à distance, à porter un regard, un son, une vibration respectueuse, là où il se pose, sans attente, sans exigence. La douceur est une invitation continuelle au laisser- être.
Être en douceur, c’est être là, en ouverture, en disponibilité, en "bienveillance".
Loin d’être une "qualité molle", elle engage et implique autrement. Elle est une invitation à la patience. Elle est plus sûrement la manifestation d’une forme d’intelligence, celle qui reçoit, abrite et offre l’hospitalité.
La douceur est aussi de toutes les transformations silencieuses, de toutes les mutations, évolutions et métamorphoses.
La douceur est partout, aux abords de nos vies, autour, en dedans, et après...
Elle aide à avancer pas à pas, dans les méandres de nos vies tourmentées, soulever une pierre, ouvrir une porte, fermer les yeux et sentir enfin cette douceur attendue au fond de nous prête à venir comme une vague, emplir le réceptacle de notre corps, pour peu que nos cœurs l'entendent venir aussi, ça c'est une autre chose merveilleuse, elle viendra aussi à cet endroit. Une invitation.
Car la douceur prend soin de nous.
Dans les relations humaines, la douceur est de beaucoup plus puissante que la rudesse. Devant une situation difficile ou face à une personne furieuse, troublée ou profondément peinée, la douceur réussira parce qu’elle a plus de chances de susciter une réaction qui fraiera la voie à la solution."